11/07/2015

 

Avoir un rendez-vous pour essayer une voiture dans un cadre sympathique, en l'occurrence les ardennes belges est toujours agréable. Arrivant largement en avance sur l'horaire prévu, j'ai tout le loisirs d'observer sous toutes ses coutures la nouvelle petite bombinette de chez Opel , l'Adam S et sa grande soeur, la Corsa OPC.

 


L'Adam S est la version survitaminé de la petite citadine polyvalente qui se décline ici dans une version un brin plus sportive avec un moteur 1.4L turbo développant pas moins de 150 chevaux (140+10 grâce à la suralimentation et une meilleure gestion du moteur) et 220Nm de couple. Le tout associé à une boîte à six rapports (assez courts), le 0 à 100km/h étant expédié en 8,5 secondes.

 

Châssis set up, jantes 17 pouces (ou 18 en option) pour ce modèle et sortie d'échappement sport. A noter que la couleur rouge du toit est réservé à la version S.



L'intérieur dispose de différents rappel sur ce modèle "S" avec en plus la climatisation électronique, la radio cd bluetooth, les sièges de série sont ceux de la version SLAM mais en option, vous pouvez opter pour des sièges Recaro associé au volant chauffant, les deux sont facturés 1209€ (TVA Lux).


 

Sur la route, l'amortissement est spécifique pour ce modèle, il se veut plus ferme.


Le profil de l'essieu arrière est plus gros et les freins sont ceux de la Corsa OPC que nous allons voir un peu plus bas.



Après un essai sur ses qualités moteur, d'amortissement et de confort, il en ressort qu'il est réactif, offre une jolie sonorité et permet de se faire largement plaisir au regard du poids de cette version S. Quand à l'amortissement, il est très bon compte tenu de la monte des pneus avec test sur un passage à niveau comme indicateur principal. Côté confort, c'est pas mal non plus, les sièges enveloppent bien même en prenant des virages à des vitesses inavouables.


Affichée à 18.370€, elle dispose en outre de l'ABS, de l'ESP et de l'aide au démarrage en côte (HSA). Une version Adam Rocks S sera bientôt disponible.



Passons désormais à sa grande soeur.


 

Quel chemin parcouru depuis 1998 et la première Gsi 1.6 101 chevaux !

 

La version OPC apparaîtra un an plus tard sur l'Astra G équipée d'un moteur 2.0L de 160 chevaux sans turbo.

 

Ici, on parle de la 5ème génération et ce, après plus de 23.000 Corsa OPC vendues principalement en Europe.

 

La pièce maîtresse étant le moteur, démarrons sur ce dernier.

 

Il s'agit d'un 1.6L Turbo développant 207 chevaux soit 15 de plus que l'ancienne avec un couple de 280Nm ce qui représente près de 130 ch/litre, c'est un record pour la catégorie. Le tout étant couplé à une nouvelle boîte manuelle à six rapports pour plus de précision dans le passage de ces derniers.

 

Nouveau turbo, nouveau collecteur d'admission et nouveaux injecteurs contribuent à ce que l'exercice du 0 à 100km/h soit réalisé en 6,85 secondes avec une vitesse maximum de 230km/h. La consommation normale (constructeur) est de 7,5L/100kms. Lors de l'essai, c'était plutôt entre 12 et 14 en sachant que je n'ai pas franchement ménagé ma monture.

 

Si l'échappement est développé en partenariat avec Remus qui a notamment travaillé sur la sonorité de ce dernier, j'ai préféré, paradoxalement les vocalises de l'Adam S.

 


Le châssis est abaissé de 10mm, l'essieu arrière redéfini et il y a de nouveaux ressorts ainsi que des amortisseurs pour le moins originaux.


Il s'agit d'un système purement mécanique d'amortissement signé Koeni qui permet d'avoir une meilleure flexibilité. Concrètement, plus le revêtement est mauvais, plus les suspensions seront légères ce qui confère au véhicule un meilleur grip (adhérence), un meilleur comportement et une moindre usure des pneus.


L'avant de cette nouvelle mouture OPC n'est pas trop ostentatoire. C'est sportif mais pas trop.



Niveau équipement, cette Corsa OPC dispose de projecteurs bi-xénon, de l'aide au démarrage en côte, de l'assistant de stationnement, d'une caméra de recul, de la reconnaissance des panneaux, du détecteur de franchissement de ligne, de l'avertisseur de collision, quand à la sellerie, elle est signée Recaro avec des sièges mi-cuir mi-tissu de série. En option, vous pouvez opter pour le full cuir. A l'intérieur toujours, le levier de vitesse se veut spécifique et le pédalier est naturellement en aluminium.


Pour résumer, l'équipement de cette version survitaminée est assez complet.


 

A l'arrière, il y a un bouclier spécifique, deux types de poiler et deux sorties d'échappement.


 

Sur la route, la direction est un peu plus directe que les autres Corsa avec 3 modes de gestion de l'ESP.


Par défaut, le contrôle de traction fonctionne normalement. Le deuxième mode est celui intitulé "Compétition", tout reste en veille mais vous êtes autorisé à plus de patinage. Si nécessaire, il (l'ESP) reprend la main.

 

Enfin, dernier mode, l'ESP est déconnecté même en situation critique. Cela est plutôt réservé au circuit.


 

En option, libre à vous de personnaliser encore un peu davantage votre Corsa avec l'OPC Pack Extrême Performance.


Ce dernier comprend les jantes 18", le différentiel Drexler autobloquant sur les roues avant qui optimise la motricité surtout en sortie de virage, les freins Brembo et les réglages OPC ( facturé 2321€).

 

La Corsa OPC avec ABS, ESP, l'aide au démarrage en côte (vue précédemment), la climatisation manuelle, les sièges Recaro, les projecteurs bi-xénon, les jantes 17" et le système Intellilink s'affiche à 21.370€.

 

Disponible au mois d'août, elle restera une version 3 portes.

 

Plus sportive et un brin plus joueuse que sa petite soeur, j'ai apprécié cette version qui se montre également très efficace sur chaussée dégradée avec un amortissement et un châssis très bon. Le moteur, discret et qui dispose d'un potentiel certain permet de se faire plaisir mais pour exploiter pleinement son potentiel, le circuit est fortement conseillé. En résumé, c'est un véhicule adapté au quotidien et qui ne rechignera pas à faire une petite escapade pied au plancher.

 


Merci à l'équipe d'OPEL Belgique et Luxembourg pour l'invitation.