Modèle essayé: 35.155€
Modèle essayé: 35.155€

Clé dans la poche une nouvelle fois, j'appuye sur le bouton de démarrage et... la Nissan Leaf est démarrée, sans un bruit, sans une vibration.

 

Une légère pression sur la pédale de droite et la voiture avance tranquillement. Quelques mètres sont nécessaires pour s'accaparer le fonctionnement de cette "tout électrique". Un mode éco, un mode normal, un second pour le neutre, enfin un dernier pour la marche arrière.

 

Ici on ne parle pas de puissance exprimée en chevaux, ni de cylindrée mais simplement d'autonomie. Cette Leaf peut parcourir 180km avec une charge que l'on pourra faire de chez soi.

 

 

A bord, l'ambiance est futuriste, les commandes sont claires, la molette qui fait office de levier de vitesses est précise et très agréable à manipuler.

 

Le tableau de bord indique bien entendu l'état de la batterie, mais aussi les phases de demande/de récupération d'énergie symbolisé par des ronds blancs d'un joli effet.

Le large écran couleur qui fait office de navigateur gps, caméra de recul indique également les informations concernant l'énergie, c'est-à-dire ce que consomme par exemple le moteur, la climatisation ou encore la radio. Très pratique pour savoir où grapiller quelques kilomètres d'autonomie.

Quid de l'habitabilité ? Et bien, excellente surprise puisque outre un coffre énorme, la Leaf se revèle être une vraie voiture, loin des concept-car qui fleurissent chez différents constructeurs. Les quatre passagers transportés dans un silence dès plus appréciable ont tous notés un confort à l'arrière, comme à l'avant. En tant que conducteur, je partage également ce ressenti, la position de conduite est excellente et les sièges sont confortables.

Alors, rouler en tout électrique, c'est économique ? A l'usage, parcourir 150km représente une dépense d'environ 2€.

Il faudra néanmoins ouvrir grand son portefeuille au moment de signer l''achat car son prix est de 35.000€ ( - 5000€ d'aide de l'Etat au Luxembourg ). Enfin, sa batterie la cantonne pour le moment à des petits trajets citadins ou à des allers-retours pour aller au travail d'environ 90km mais dans ce cas, il faudra la brancher tous les soirs.

 

Malgré ces deux points négatifs, l'ensemble est réussi et essayer ce genre de voiture électrique c'est l'adopté. L'un des tours de force de la voiture de l'année 2011 c'est d'y faire monter quelqu'un qui adore les grosses cylindrées qui font du bruit et qui ressort de la Leaf avec une vision complètement différente de l'électrique et qui dit que " ça pousse fort ".

Merci à Florian Kirsch, directeur du site Nissan à Foetz.