C-HR: un hybride au look d'enfer !

Lignes acérées, design sportif au possible, le nouveau C-HR est en quelque sorte un ovni dans le parc automobile classique.

A l'avant, les phares sont à LED avec clignotants séquentiels. Plus bas, les phares antibrouillard sont également à LED, la calandre intègrant des capteurs.

Poursuivons avec des jantes 18", des rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement, un vitrage surteinté, et des poignées de portières intégrées à la carrosserie, ce qui lui confère de surcroît un côté très moderne.

Au chapitre motorisations, vous aurez le choix entre deux moteurs: le 1.2L essence 4 cylindres 116 chevaux en boîte manuelle ou automatique et la version hybride 1.8L boîte e-CVT (qui est une transmission à variation continue à commande électronique) qui développe 122 ch et rejette 86g CO2/km

Quid de la consommation ? Comptez une moyenne de 5L/100kms pour l'hybride en sachant que le réservoir est de 43 litres (50 pour l’essence). 

L'une des premières choses que l'on voit en pénétrant dans l'habitacle du C-HR, c'est son volant multifonctions avec des commandes disposées de façon un peu étonnante, au moins au début.

Le sellerie est en cuir de très bonne facture et confortable. Qui plus est, les sièges sont chauffants sur trois niveaux et disposent du soutien lombaire. La climatisation bizone est l'une des rares commandes qui ne se règlent pas sur l'écran.

Disséminés en dessous de la console centrale, quelques rangements bien pratiques sont présents.

En option, il y a le "Toyota Touch 2 with Go Plus" qui propose notamment un système de navigation avec 5 ans de mise à jour et des services connectés comme l’info trafic grâce à TomTom, Google StreetView, Coyote, Twitter, etc. Bref, c'est un véhicule connecté.

Pour les amateurs de musique, JBL signe la partie audio avec un amplificateur stéréo à 8 canaux de 576 watts, 9 haut-parleurs et un égaliseur breveté.

En ouvrant les portières arrière, j'ai remarqué la présence d'un porte-gobelets intégré dans ces dernières. Côté espace, ça va mais attention à ne pas être claustrophobe. Même si j’exagère volontairement, il faudra que le ou les passager(s) à l’arrière s’habitue(nt) à l’absence de visibilité latérale arrière. L'assise est bonne.

Le coffre dispose d'un volume de chargement minimum de 377 litres et plus vous l’aurez compris en rabattant la banquette arrière pour y installer au hasard…. un vtt.

Au chapitre sécurite, voilà ce que vous pouvez choisir sur le véhicule:

- le système pré-collision avec détection des piétons qui prévient via des signaux acoustiques et optiques —-> l’assistance au freinage est activée.

Si le conducteur ne réagit pas, le véhicule freine tout seul afin d’éviter la collision ou d’en atténuer les effets.

- L'assistance au maintien de voie. Signaux optiques et acoustiques + correction de la trajectoire si nécessaire.

- Les feux de route automatiques.

- La reconnaissance de la signalisation routière avec également des avertisseurs optiques et acoustiques (assez pénible par ailleurs mais que l'on peut désactiver).

- Le régulateur de vitesse adaptatif.

Quelques chiffres avant de passer à la conclusion, le C-HR est disponible en 9 coloris avec la possibilité de combiner par exemple une carrosserie bleu et un toit noir.

Six jantes différentes, quatre types d’intérieurs, cinq finitions de la C-ITY à la C-Show en passant notamment par la C-ULT

Il s’agit d’un petit crossover urbain de 4,36 mètres de long. Je précise petit car bien qu’ayant réussis à mettre mon vélo dedans, j’ai eu tout de même quelques difficultés pour y parvenir notamment en raison d’un seuil de chargement assez haut et…. de l’espace réduit.

Au volant, on est installé confortablement, la position de conduite est agréable, la rétrovision n’est pas exceptionnelle mais au regard du design c’est logique. Heureusement, capteurs et caméra sont là pour aider même si cette dernière se montre perfectible en cas de pluie car on ne voit plus rien et l’on doit se fier du coup aux seuls capteurs.

Sur la bretelle d’insertion sur autoroute notamment, les accélérations vous rappelleront instantanément qu’il s’agit d’une transmission à variation continue, ça fait du bruit, beaucoup de bruit. A contrario, en ville où c’est son terrain de jeu favori, c’est un régal. La plupart du temps, soit le moteur thermique se montre quasiment transparent soit l’électrique vous emmènera jusqu’à votre destination dans un silence dès plus reposant et qui inspire une conduite coulée. Seuls les mélomanes ne feront aucune différence s’il monte le son du système JBL.

Design ultramoderne et aucun moteur diesel… c’est culotté de la part de Toyota mais lorsque l’on regarde l’histoire de la Prius et ses différentes évolutions, on se dit qu’ils ne doivent pas se tromper.

Je rappellerais une dernière chose concernant la marque asiatique, c’est sa fiabilité.

Les tarifs oscillent entre 21.835€ pour le 1.2L essence en finition C-ITY à 32.000€ pour la version 1.2L toujours mais en 4WD et en finition C-SHOW. Le modèle d’essai, en hybride s’affiche à 31.420€

De l'autre côté de la frontière, en France, les tarifs démarrent à 23.000€ et grimpent jusqu'à 32.220€.

Pour cet essai, je tiens à remercier le GGL et Cf Photography.