Peugeot 308 GTi: mise à niveau avec toujours beaucoup de fun !

Elle s'est vendue à 6700 exemplaires depuis 2015 et à hauteur de 3820 unités en 2016. Où elle se vend le mieux ? En France, en Allemagne, en Angleterre en Espagne puis au Japon.

Voilà pour les chiffres de la Peugeot 308 GTi.

Arrivé en Andalousie, à Ronda plus précisément, je pose le matériel et en profite pour faire quelques images de la ville. Entourée de montagnes, c’est d’un calme absolu. Seul le vrombissement des moteurs vous rappellent là où vous êtes.

Un premier tour de reconnaissance du circuit d'Ascari s’effectue en Peugeot Traveller avec un instructeur qui nous explique à quoi correspondent les plots disposés tout le long du tracé. Deux plots, freinage, un plot, on amorce le virage.

9h40: je prends possession d’une 308 GTi. Avant de vous parler de l’expérience sur circuit, qu’est-ce qui change par rapport à la génération précédente ? (A retrouver ici).

Commençons par le design avec un capot horizontalisé, une grille de calandre verticale, un bouclier avant avec trois entrées d’air, des feux à LED arrière allumés en permanence et une coupe franche exclusive en Bleu Magnetic ou Noir Perla Nera. Au niveau du look, elle reprend donc les codes stylistiques de la version classique essayée il y a peu et que vous retrouvez sur test-cars et Youtube. 

A l’intérieur, l’écran tactile capacitif évolue avec notamment la navigation 3D connectée TomTom traffic et la fonction Mirror screen avec Mirror Link, AA et ACP.

Enfin, les aides à la conduite sont également reprises de la version classique, à savoir l’alerte active de franchissement de ligne, l’alerte d’attention du conducteur, la commutation automatique des feux de route, la reconnaissance des panneaux de vitesse et préconisation, la surveillance d’angle mort ou encore le Visio Park.

Revenons sur circuit. Le moteur reste le 1.6 L THP développant 270 chevaux. J’ai lu et entendu des journalistes dire que la concurrence était à 300 chevaux. Certes ce n’est pas la plus puissante de sa catégorie, par contre sur circuit, son châssis, sa direction, sa motricité et le couple font de concert, des merveilles ! Seule l’activation du mode “Sport” et sa sonorité sont un brin artificiel mais ça reste fun à essayer. Les compteurs passent en rouge avec trois informations disponibles à l’image de la pression du turbo.

Le premier tour s’effectue à bonne allure. Si l’objectif est de tester le véhicule et non de faire un chrono, le pied droit est impatient d’écraser la pédale de droite au maximum.

Obligé de ralentir avec un voyant bleu sur la piste, je laisse le véhicule qui me précède prendre une certaine distance. Au bout de deux virages, je le rattrape et m’impatiente quelque peu. J’apprends par après que ce voyant était pour lui car j’aurais pu dépasser. Soit.

Le troisième et dernier tour me permettra d’exploiter tout le potentiel du véhicule. Le circuit est imprimé dans la tête. Petite pause hydratation en attendant la seconde session d’essais.

Elle arrive assez rapidement, si bien, qu’étant en train de faire des images, on m’appelle pour me dire qu’il faut y aller. Serais-je en retard ? Je fonce ! Cagoule, casque, je saute dans le baquet. Mon passager lui, se contente de “marcher vite”. Le moteur tourne déjà, il a à peine le temps de fermer la portière que nous sommes partis. “Ceinture !”.

J’attaque dès le premier virage. La suite me permet de tester la stabilité de la GTi. Rien à dire. La ligne droite s’offrant à moi permet au moteur de grimper dans les tours, quatrième, je saute sur les freins que je n’ai jamais réussi à prendre en défaut. Troisième, le couple permet de repartir rapidement. Je passe devant les stands en fond de quatrième, le drapeau à damier est agité. Le “tour de refroidissement” commence. 70km/h maximum afin de refroidir tout ce qui est nécessaire, moteur, freins et l’équipage à bord !

Direction les stands pour passer la main. Gestion du matériel en charge et utilisé, je repars faire des images. Pour la troisième session, ils ne m’y reprendront pas, je serai en avance. De peu mais en avance quand même ! J’effectue ça seul à bord. En confiance, j’attaque systématiquement et prend un plaisir énorme à rouler piloter cette française en terre ibérique.

Toute bonne chose ayant une fin, direction une portion privée du circuit afin de faire d’autres séquences sans gêner le bon déroulement des essais.

40 min de retard sur le déjeuner, il reste 20 min pour ingurgiter quelque chose.

5 minutes après être arrivé, j’en suis déjà au thé noir. A quoi bon manger alors que l’on peut s’amuser comme des grands enfants à quelques mètres de là ?

Le soleil tape fort, très fort en ce début d’après-midi. Le vent étant aux abonnés absents, le thermomètre grimpe vite. Les premières Peugeot 308 Racing Cup sont déjà sur la piste.

Quelques mots sur cette version encore plus radicale très prochainement...

Un très grand merci à l'ensemble des équipes Peugeot France pour l'invitation aux essais 308 GTi et 308 Racing Cup sur le circuit d'Ascari.