Comment faire du neuf avec du vieux ? Fiat a la recette ! On prend la mythique 500, on lui colle le surnom de "nouvelle 500" et le tour est joué. Quoique.

Elle n'est pas si nouvelle que ça puisqu'il s'agit en fait d'un facelift ou si vous préférez, on apporte ici quelques modifications stylistiques. Pourquoi, mais pourquoi donc retoucher cette légendaire italienne ? La raison est économique car lorsque les ventes ralentissent, il faut coûte que coûte rattraper le coup et vite...

Ici, ça se joue à coup de pinceaux, tant à l'avant qu'à l'arrière.

Et c'est justement à l'arrière que la différence la plus grande se remarque immédiatement avec des feux qui ressortent clairement de la carrosserie.

Sous le moteur, rien ne change avec ici le moteur Twinair 0,9L qui développe 105 chevaux pour une consommation mixte comprise entre 6,3 et 7L/100 kms en sachant que j'ai parcouru plus de 600 kilomètres à son bord, principalement sur autoroute allemande non limitée. Seul bémol, une boîte automatique certes très pratique en ville ou en cas de bouchon mais qui déçoit par son manque cruelle de réactivité. Vous avez le pied lourd ? La boîte manuelle est faite pour vous.

A l'intérieur, l'instrumentation se veut digitale et le tableau de bord reprend les codes de sa grande soeur.

Le reste est strictement identique. J'en ai profité pour aller au salon de Francfort avec et son côté pratique est indéniable, surtout dans un parking immense et pas dès plus adapté au grand gabarit.

En plus d'être caractéristiques, les sièges enveloppent assez bien, seul manque un accoudoir. Quand on y prend goût, son absence se ressent lors de longs trajets.

En résumé, cette "nouvelle" 500 change subtilement de peau tout en ne changeant pas fondamentalement les codes qui ont fait son succès.

Merci à Autopolis Bertrange pour le prêt du véhicule sans oublier le groupe FCA.