Attendue, désirée, reportée, les qualificatifs ne manquent pas pour la Giulia…
Attendue depuis trop longtemps et aperçu à Genève au mois de mars, celle qui succède à la 159 est à l'essai sur test-cars !
On démarre comme d'ordinaire avec le design avec des optiques au xénon et éclairage d’intersection, des feux de jour ainsi qu'un faisceau lumineux qui s’adapte notamment à l’entrée d’un virage pour voir mieux et anticiper éventuellement si nécessaire.
En outre, il y a les capteurs à l’avant et un radar de série sur toutes les versions qui va lire la route et freiner automatiquement s’il détecte un obstacle, qu’il s’agisse d’un animal ou de votre belle-mère.
De profil, vous remarquerez les jantes de 18 pouces.
A l’arrière, les optiques sont à LED et il y a également les capteurs ainsi qu'une vraie de recul.
C'est toujours très pratique avec le retour vidéo sur un écran de 8 pouces.
Sous le capot que je n’ai pas réussis à ouvrir, on peut retrouver le 2.0 essence qui développe 200 chevaux ou le diesel 2.2 136, 150 ou 180 chevaux.
Ce dernier est assez péchu, il est dynamique, ça pousse fort sans pour autant être la Quadrifoglio Verde et ses 510 chevaux.
Au choix, il y a la boîte automatique à huit rapports qui équipe mon modèle d’essai et que je recommande fortement ou la boîte manuelle à six rapports.
Coté consommation, la moyenne s’établissait à 6L/100kms.
Au niveau instrumentation et commandes, c’est assez nouveau. Derrière la sélecteur de la boîte de vitesses, Il y a une commande pour augmenter ou diminuer le volume mais aussi changer de station radio par exemple. Celui au milieu, plus grand permet de naviguer sur l'écran tactile avec une commande “menu” et “options” de part et d’autre.
Ensuite, on trouve une petite molette connue notamment chez Alfa, le DNA qui propose trois modes de conduite: Dynamique, Neutre et Advanced Efficiency qui, concrètement réduit la consommation de carburant.
Le volant est en cuir et propose une très bonne prise en main. Il dispose de peu de commandes, c’est un plus. Ce qui m’a surpris c’est le bouton de démarrage situé… sur le volant, un peu comme la Ferrari California T essayé ici.
La sellerie est en cuir et les sièges procurent un très bon maintient latéral même s’ils sont assez larges. Les contreportes disposent aussi de la sellerie cuir et intègrent des haut-parleurs signés Harman Kardon.
Sur l’écran de 8”, on retrouve les commandes de radio, le téléphone en bluetooth, la navigation assez intuitif qui se veut simple et pratique ainsi que des données sur le véhicule (échéance révision, pression des pneus et niveau d’huile). Un sans-faute pour ce système situé juste au dessus des commandes de climatisation.
Quid de l’accessibilité à l’arrière ? C’est correct avec de l’espace aux jambes et c’est assez confortable pour deux passagers voir un troisième sur un siège d’appoint. Derrière l’accoudoir central, on retrouve deux buses d’air et une prise usb 5 volts.
Le coffre dispose d'un volume de chargement de 480 litres. Largement suffisant pour quelques valises ou du matériel de tournage...
Vous aurez le choix entre trois niveaux de finition, onze couleurs avec des prix qui démarrent à 30.000€ et qui griment jusqu'à 37.000. Le modèle essayé étant à environ 35.000€.
En conclusion, je trouve que cette Giulia a une ligne magnifique, un chassis exceptionnel avec une direction précise, la boîte automatique à huit rapports étant douce et réactive. Le moteur est sportif et se montre parfois trop sonore lors de fortes accélérations.
Alfa réussit ici un sacré coup et il y a fort à parier qu’elle va éclipser quelques allemandes.
Je tiens à remercier FCA Group, Autopolis, Riv54 et Cf Photography